C’était sur scène à Alès, que cette chanson est née alors que GOLDMAN chantait avec "Les fous chantants", 1 000 choristes qui, ont l’habitude de rendre hommage, chaque année à un chanteur.
Il a été ému par cette expérience et, tout à coup, il a eu l’idée d’écrire une chanson sur ce qu’il avait vécu.
"Un jour j'écrirai une chanson qui s'appellera Ensemble et vous saurez qu'elle est née là".
Dans l’album, il chante en canon avec 4 autres chanteurs : Maxime LE FORESTIER, Gérald DE PALMAS, Michael JONES (son complice guitariste) et Gildas ARZEL.
C’est une chanson qui s’explique aussi par le passé de GOLDMAN : il a été lui-même chanteur dans une chorale et, à l’occasion d’un album intitulé ROUGE, il a chanté avec les Chœurs de l’Armée Rouge.
Extrait d’une interview (10 décembre 2001)
Dominique SIMONET : Quel est le plaisir de chanter dans une chorale ?
Jean-Jacques GOLDMAN : Cela dépasse le plaisir. Il y a deux ou trois choses comme ça dans ma vie - le choeur, les orchestres de cordes et une naissance - où j'ai l'impression d'être en présence d'autre chose. Quand on assiste à une naissance, on se sent tout à coup comme le maillon d'une chaîne, dont on ne connaît ni le début, ni la fin. On se retrouve comme une espèce d'atome, dans l'histoire et la géographie, qui perpétue quelque chose, qui vient, qui est vivant. Nous, on l'a fait mais, tout à coup, c'est autre chose. A ce moment-là, j'ai ressenti un truc assez violent de présence autre. Comme quand, subitement, après s'être accordé, en frottant du crin de cheval sur des cordes, un orchestre devient du Mozart. Dans la voix, c'est pareil. Tout à coup, à plusieurs, il se passe quelque chose, au-delà de l'humain.
Jean-Jacques GOLDMAN : Cela dépasse le plaisir. Il y a deux ou trois choses comme ça dans ma vie - le choeur, les orchestres de cordes et une naissance - où j'ai l'impression d'être en présence d'autre chose. Quand on assiste à une naissance, on se sent tout à coup comme le maillon d'une chaîne, dont on ne connaît ni le début, ni la fin. On se retrouve comme une espèce d'atome, dans l'histoire et la géographie, qui perpétue quelque chose, qui vient, qui est vivant. Nous, on l'a fait mais, tout à coup, c'est autre chose. A ce moment-là, j'ai ressenti un truc assez violent de présence autre. Comme quand, subitement, après s'être accordé, en frottant du crin de cheval sur des cordes, un orchestre devient du Mozart. Dans la voix, c'est pareil. Tout à coup, à plusieurs, il se passe quelque chose, au-delà de l'humain.
Souviens-toi
Etait-ce mai, novembre
Ici ou là ?
Etait-ce un lundi ?
Je ne me souviens que d'un mur immense
Mais nous étions ensemble
Ensemble, nous l'avons franchi
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