ALBUM EN PASSANT, 1997
Dans cette chanson, Jean-Jacques GOLDMAN s’est intéressé à une partie de notre anatomie qui est très représentative des émotions, sentiments que l’on peut éprouver.
Quand on ferme la main, on montre de la violence, de l’agressivité.
Au contraire, quand on l’ouvre et quand on dévoile la paume, on peut adresser un geste de générosité, de tendresse, d’amour.
« J'ai toujours été fasciné par les mains. Le revers de la main est agressif, quand on la ferme, elle devient un poing. Mais dès qu'on la retourne et qu'on présente la paume, elle devient douce, caressante, généreuse. Quand je suis allé visiter une réserve indienne dans le Wyoming, j'ai appris que la plus grande humiliation pour un ennemi était de se faire toucher la main. » GOLDMAN
Quand on ouvre nos mains
Suffit de rien dix fois rien
Suffit d'une ou deux secondes
A peine un geste, un autre monde
Quand on ouvre nos mains
Suffit de rien dix fois rien
Suffit d'une ou deux secondes
A peine un geste, un autre monde
Quand on ouvre nos mains
Un simple geste d'humain
Quand se desserrent ainsi nos poings
Quand s'écartent nos phalanges
Sans méfiance, une arme d'échange
Des champs de bataille en jardin
Quand se desserrent ainsi nos poings
Quand s'écartent nos phalanges
Sans méfiance, une arme d'échange
Des champs de bataille en jardin
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